J’ai été bien malgré moi à l’origine d’une suspension de séance d’une dizaine de minutes au conseil municipal de Lucé du 22 juin dernier, pour avoir négligemment pris quelques photos pour votre journal préféré. Xavier Roux, conseillé par ses trois colistiers, et qui manifestement m’avait pris en grippe au point d’éviter toute discussion après l’incident, a demandé la saisie de mon matériel, en vain. Voulant faire valoir son droit à l’image (cocasse car rien n’avait encore été publié, mais ce doit être sa vision toute personnelle du principe de précaution), il a annoncé qu’il portait plainte contre moi. J’ai fourni mes papiers à la police municipale (2 agents tout de même, puis deux de plus arrivés en renfort pour maîtriser le forcené que je suis) en refusant de quitter la salle.
A la fin du conseil sur le parking de la mairie, il est passé à côté de moi et je lui ai demandé : "Alors M. Roux, vous ne voulez vraiment pas une petite photo... pour votre campagne ?" Haussement d’épaule en guise de réponse... Il faut noter que l’attitude la plus respectable dans cette non-affaire a été celle du doyen de l’assemblée, en la personne de Boris Minsky, que j’avais dans mon viseur deux secondes auparavant et qui n’en a pas fait tout un plat.
Quand la gauche dominante tape sur la gauche majuscule, que la droite joue les arbitres et son extrême les spectateurs, on se dit que la démocratie part en quenouille, et qu’il est grand temps de remettre toutes ces personnes imbues d’elles-mêmes à leur juste place : dans les cuisines, où elles pourront continuer leurs tambouilles et magouilles.
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